dimanche 31 octobre 2010

Brésil : Belém, la douceur indienne - Partie 2


Après une journée et une nuit calme à Belém, je me réveille vers 7h du matin. En descendant les escaliers, je 
me rends compte que quelque chose a changé. Il semble y avoir de la vie dehors...C’est alors que je m’empresse de rejoindre le balcon. J’aperçois une fourmilière humaine, j’entends de la musique 
et des conversations, je peux même sentir les odeurs des jus de fruits frais pressés.



Coin pratique :




-      Pas de problème de sécurité particulier. Surveillez seulement vos affaires près du marché Ver O Peso et les adolescents qui peuvent vous suivre très longtemps le long des docs. Si vous les apercevez, gardez votre calme et retourner à votre hôtel quelques dizaines de minutes.



-      Vous aurez tout à disposition dans le centre : banques, restaurants, supermarchés etc.



-       Les transports sont pratiques pour se rendre à l’extérieur de la ville (excursions).




C’est alors que je plonge tête baissée dans la rue pour la première fois. Comme dans toute ville brésilienne qui se respecte, la musique et les speakers sont biens présents. Les habitants s’affairent, discutent et rient à chaque coin de rue. Malgré le bruit omniprésent, on aime ou on n’aime pas, la vie semble apaisante.




 

Les sens remplis de l’atmosphère de la ville, j’entreprends la visite du centre historique. Dès le

premier regard, je perçois les églises magnifiques surplombant les rues. Je trouve, des vieilles bâtisses colorées qui malgré un côté « destroy » ont gardé un charme inexplicable. Puis je tombe sur le centre de la ville, la « Praça da Républica », immense, restaurée et jalonnée de Manguiers. Les militants politiques arborent les drapeaux de leurs candidats favoris (second tour des élection le 31 octobres, un article est prévue ultérieurement sur la manière impressionnante d’abordée la politique au Brésil). Plus bas, se trouve l’immense marché Ver O Peso (qui signifie « Voir le Poids » en référence à la taxe des marchandises arrivant au port, instaurée par les Portugais). La vie grouille. On vends de tout : des jus de fruits, des souvenirs, du « rêve charnel », différents plats de nourritures typiques… Le petit port est crasseux à souhait. Les vautours mesurant bien 1 ou 2 mètre longs font la loi. Il est difficile de se frayer un chemin. Mais encore une fois, l’ambiance est présente.






A la nuit tombée, entre 18 et 19 heures, les magasins ferment. La musique s’arrête. Les gens rentrent chez eux. Pour savoir quoi faire, il faut connaître. C’est ainsi que la patronne de l’hôtel nous emmène dans quelques endroits pour boire un verre et se restaurer .



Tout au long des 5 jours à Belém, je fis la rencontre de nombreuses personnes, avec qui j’ai passé du
temps. Un français emprisonné plusieurs jours au Venezuela, un couple d’Argentin sillonnant l’Amérique Latine en faisant du spectacle de rue, un autre couple de français qui ont traversée la Bolivie et le Pérou à cheval…Bref, la vie des étrangers au Brésil, me fascinent et je rencontre de plus en plus de gens qui ont des pensées similaires sur la politique et la société Européenne. Je ne suis plus le seul à rêver d’une vie d’émigrée en Amérique Latine.





Les jours défilent et il est déjà temps de prendre un nouveau chemin. Pour ma première ville au Brésil, Belém m’a marqué. Je regretterais sa douceur de vie à l’indienne.


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