Brésil : Lençois et la Chapada Diamantina - Partie 2

Je me réveille tôt, très tôt. Je me lance une nouvelle fois dans les rues de Lençois à la recherche de renseignements. Seulement, 

les villageois protège le commerce du tourisme, autrement dit les agences de voyages et les guides. Toutes les excuses sont bonnes pour ne pas m’indiquer le chemin vers les points touristiques. 

Je me résigne à me rendre dans une agence.

Coin pratique :

• La ville vie du tourisme. Par conséquent, vous trouverez de nombreuses agences proposant plus ou moins les mêmes excursions. Seulement, pour une même sortie, les prix varient énormément. Rendez-vous dans 4 ou 5 agences pour comparer les offres.
• Il existe une quantité incroyable d’options pour visiter la Chapada Diamantina.Tout d’abord concernant la durée : demie journée, journée entière ou encore trekking allant de 2 à 7 jours. Puis par la manière de vous rendre sur les lieux : à pieds, en voiture, en vélo ou encore à cheval. Et enfin, la nature des visites (grottes, cascades etc…).
• Voici un ordre des prix pratiqués. Une visite courte de 2/3 heures aux alentours de Lençois coûte 40/50 R$. Pour les trekkings d’une journée vous devrez débourser 70 R$ pour la Cachoeira da Fumaça et de 90 à 130 R$ pour les grottes et le Morro do Pai. Il existe un package aller-retour Salvador-Lençois avec 6 jours de trekkings pour 650 R$.

Je me rends dans une agence de guide (ACVL, proche de l’église située à la périphérie du centre) où je suis très bien reçu. Je discute avec un guide sur les différentes possibilités de trekkings pour l’après-midi. Il m’annonce le prix : 50 R$ pour 3 heures de marche. Je reste sans voix, le souffle coupé par une telle arnaque. J’arriverai seulement à négocier une réduction de 10 R$. Il me donne rendez-vous à midi.

L’heure fatidique arrivée, je rejoins mon guide privatif (quel luxe !). On traverse le centre historique discutant de tout et de rien. Il est sympa (ça doit être compris dans le prix). Pendant quelques minutes, on gravit un chemin florestier débouchant sur une large et longue montagne de roches. Partout, il y a trous remplis d’eau où les habitants et les touristes se baignent tout au long de la journée. L’eau est de couleur rougeâtre (mais propre) dû aux sédiments.

Nous continuons notre chemin, sautant de rocher en rocher. Nous arrivons dans un amoncellement de rocher où la pierre est poreuse. Il suffit d’effleurer les parois pour effriter plusieurs millimètres d’un coup de revers de main. Le guide m’explique, que le sable coloré, utilisé dans les petites bouteilles de souvenir provient de cette érosion.

Quelques centaines de mètres plus loin, nous parvenons à la Cachoeirinha. Lefaible débit de l’eau s’écoulant du mur naturel, forme une piscine naturelle et fraîche. L’eau est d’une clarté absolue. On prend plaisir à se baigner et à bronzer sur le sol.

Il est déjà temps de quitter les lieux pour se rendre vers le clou de l’expédition : la cachoeira da Primaveira. En moins de 15 minutes, nous arrivons sur les lieux. C’est loin d’être la plus grande cascade du monde mais c’est tout de même joli. On trouve une nouvelle fois des puits d’eau où l’on peut se baigner sans danger.

Le guide m’annonce que c’est la fin du voyage. 3 kmet 45 minutes de parcours pour 40 R$, c’est ce que j’appel une arnaque à gringo. Malheureusement, je n’ai aperçu aucun balisage pour aider à s’y rendre par soit même. Je me prélasse quelques heures supplémentaires sous la choeirinha tentant d’oublier mes remords.

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