lundi 1 août 2011

Bolivie : Sucre, la cité blanche - 2

Après avoir vécu de nuit pendant près de trois de jours, il me fallait bien commencer à sillonner Sucre. Et pour vous montrer des photos splendides du centre de la ville, je suis monté en toute illégalité sur le toit d’un bâtiment publique de la ville. Ce n’est pas tous les jours faciles d’être reporter…

 
Coin pratique :

  • Visiter le centre ville de Sucre ne vous demandera pas plus d’une journée.

  • Attention, il est strictement interdit de réaliser ce qui va suivre.
  
Commençons pas une petite curiosité culturelle apprise à mes dépends. Lorsque je questionne les Boliviennes sur leur âge, je reçois à chaque fois un regard gêné. Parfois, on me tourne carrément la tête. Pourtant, mes interlocutrices paraissent bien jeunes et je ne vois pas en quoi cela pourrait les embarrasser. Et bien que vous le croyez ou non, en Bolivie, il est très mal poli de demander l’âge à une femme qu’elle est 10, 20, 30 ou 268 ans.
 
Après avoir conclu cette enquête fabuleuse, me voici fin prêt pour découvrir Sucre, capitale constitutionnelle de la Bolivie (en faite, il ne reste plus que la Justice en place) Au moment de passer le seuil de la porte, je rencontre l’un de mes colocataires brésiliens. Il souhaite aller acheter un drapeau Bolivien avant son départ. Je décide de l’accompagner. Ce que je ne savais pas à ce moment là, c’est qu’il nous aura fallut environ deux heures et trente minutes pour dénicher le précieux. Qu’importe, il me reste encore un peu de temps pour me promener dans les rues du centre ville.
 
La première chose qui frappe aux yeux à  Sucre, c’est sa blancheur étincelante. Tout ou presque est peint de blanc. Cela contraste fortement avec les maisons aux couleurs pastels de Potosi. Dans un second temps, on trouve que l’architecture de la capitale de la Bolivie est tout simplement magnifique. L’art Baroque prend toute sa dimension à travers les multiples habitations, édifices publiques prestigieux ou encore églises rivalisant de beauté.







Quoi de mieux que de prendre de la hauteur pour apprécier l’éclat d’une ville comme Sucre. Nous décidons de rentrer dans la Préfecture. Nous demandons au garde la permission pour monter au premier étage. De là, nous n’apercevons rien. C’est alors que nous voyons une porte ouverte donnant sur un escalier. Peux fières, nous nous dépêchons à gravir un deuxième, puis un troisième étage sans savoir où nous allons. Coup de maître, ou simplement de la chance, la porte donnant sur le toit du bâtiment est ouverte. Un ultime escalier coulissant (assez vieillot et n’aspirant pas forcément la confiance) nous fais de l’œil. Ni une, ni deux, nous le montons. Notre courage est récompensé par un panorama imprenable sur l’ensemble du centre ville de Sucre. La splendeur architecturale nous laisse littéralement en émoi.
 







Nous parvenons à faire chemin inverse sans encombre (mais pas sans peur). Le risque valait bien la peine d’être pris (je répète que cela est fortement interdit).


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