mercredi 31 août 2011

Bilan - Dépense août 2011


Retrouvez chaque mois un bilan mensuel de mon voyage avec les dépenses détaillées et quelques statistiques. C’est aussi l’occasion de vous exprimer afin d’améliorer mon blog. Cette édition comprend l’intégralité du mois d’août 2011.

mardi 9 août 2011

Chili : voyager à San Pedro de Atacama? Le test - 5


Vous envisagez de voyager à San Pedro de Atacama? Voici mon avis qui fera peut être pencher la balance.

lundi 8 août 2011

Chili : San Pedro de Atacama, entre la Lune et Mars - 3


Alors que j’ai en horreur les excursions en agence, San Pedro de Atacama ne laissent pas trop de choix pour admirer ses merveilles (à cause des distances). Après une matinée bien tranquille, nous embarquons dans une fourgonnette avec 14 personnes au total. A nous les joies d’admirer la Valle de la Muerte et celle de la Luna, avec une pause photo de 10 minutes à chaque fois.

Chili : San Pedro de Atacama, surfant sur les dunes - 4


Pour ce troisième et ultime jour à San Pedro de Atacama, moi et mes amies de voyages françaises ne savons que faire. Et oui, le problème c’est que dans la région tout est très chère. Nous avions l’idée de faire du surf sur sable, mais les prix que nous avions put entrevoir dans les différentes agences étaient vraiment onéreux. Après le conseil d’un contact dans le village, nousavons solutionné le problème monétaire. A nous, les descentes dans un cadre mystique. 


Coin pratique : 
  • Pour faire du surf sur sable à San Pedro de Atacama, il vous en coûtera entre 12 000 et 15 000 pesos pour une après midi avec moniteur.
  • Si vous voulez vous en tirer pour 3000 pesos (ou moins si vous partagez la planche avec une autre personne), lisez ce qui suit.

Notre idée est simple. Louer une seule planche pour l’après-midi pour nous trois et nous rendre part nos propres moyens vers le site (en bas de la Valle de la Mort). C’est alors que nous nous mettons en chemin (sous un soleil accablant) tout en faisant du stop.




En théorie, notre concept était louable. Mais voilà, nous avons été peu chanceux puisqu’aucun véhicule ne s’est arrêté. Il nous reste notre bonne humeur et des décors tout simplement somptueux pour nous prendre en photo (on fait avec ce que l’on a).







Au bout de la route asphaltée, nous empruntons un chemin de terre qui nous mène à travers un décor toujours autant improbable. Je ne le dirais jamais assez, mais on a réellement l’impression de se retrouver sur une autre planète qui pourrait très bien servir à n’importe quel film de science fiction. En fin de compte, une voiture nous emmènera à destination sur les 200 derniers mètres. C’est toujours cela de pris.

Après un ultime rempart montagneux, nous entrevoyons une dune de sable gigantesque. L’effet de hauteur est impressionnant et le lieu est tout aussi incroyable. Bien sûr nous ne sommes pas seuls,
puisque toutes les écoles de surf de San Pedro de Atacama s’y trouvent également. Mais l’ambiance est bonne et la magie opère instantanément.




Lorsque je me trouve tout en haut de la dune, je dois avouer que je fais moins mon malin. Je n’ai jamais pratiqué quelconque sport de glisse et l’effet de vide me parait astronomique. Après que mes camarades de jeux aient effectué leur descente, je ne pouvais plus reculer. C’est alors que je chausse la planche. Un dernier regard, vers le ciel et je me lance. Je vous laisse admirer ma prestation…









Si je parais à mon aise sur ces quelques photos, c’est parce que j’ai omis celles où je tombe lamentablement dans le sable…En tout cas les sensations étaient bien là !

dimanche 7 août 2011

Chili : San Pedro de Atacama, vers les ruines de Pukara de Quitor - 2


Dès la première après-midi à San Pedro de Atacama, moi et mes camarades françaises décidons de s’aventurer pour découvrir les beautés de la région. Il y a peu de choses à faire par ses propres moyens. Heureusement, les ruines de Pukara de Quitor font exception à la règle. Sous un soleil de plomb, nous nous mettons en route.

samedi 6 août 2011

Chili : San Pedro de Atacama, une ville en plein désert - 1


Après une course poursuite contre le temps, j’embarque dans le bus qui me mènera à San Pedro de Atacama. Les yeux humides, je jette un dernier regard à ma petite amie. Tout au long du trajet, je me demande si j’ai fait le bon choix. Je n’arrête pas de penser à elle ainsi qu’à toute sa famille. Parfois, je rie seul en me remémorant les bons moments, d’autres fois j’ai la larme à l’œil en repensant à cette décision. Alors que le soleil se couche, les collines de la région de La Serena illuminent par le vert surnaturel. Lorsque je me réveil le lendemain matin, la verdure a laissé place au désert, aux roches rouges et aux montagnes surprenantes. A la descente du bus, je fais connaissance avec deux françaises, étudiantes à Santiago…

vendredi 5 août 2011

Chili : Santiago, le bonheur est dans le pré - 3

Pour notre dernier week end, nous décidons de passer du temps avec l’une des cousines à ma petite amie. Après un accueil en fanfare de la famille et plusieurs coupes de champagnes, nous nous mettons à table pour jouer aux cartes autour d’un (ou deux, voir trois …) cuba libre. Quelques dizaines de minutes plus tard, nous nous rendons dans une boîte de nuit. Il fallait bien qu’un « franchute » (français en langage chilien), défende ses couleurs sur une piste de danse latino.

jeudi 4 août 2011

Chili : Santiago, le bonheur est dans le pré - 2


Le lendemain matin, j’accompagne la famille à un goûter anniversaire d’un arrière cousin à ma copine. L’organisation est impressionnante pour un si petit bout de chou. Grande nappe blanche, gâteau anniversaire aux couleurs du dessin animée Cars, ballons, clowns à la disposition des enfants…Bref, je n’avais vu cela que dans les films ! L’ambiance est bonne et je fais connaissance avec de nombreuses personnes. Le soir, les adultes prennent le relais en organisant un Assado (barbecue) du meilleur goût. La soirée se terminera sur des aires de Salsa et Merengue.










Le jour suivant, un déjeuner a été organisé dans la maison des parents de ma copine. Les personnes sont toutes plus drôle les unes que les autres. Notamment la grand-mère, qui du haut de ses 80 ans, n’hésitent pas à sortir des blagues à double sens (avec une touche de sexualité). On rie beaucoup et on mange bien que demander de plus ?



Le lundi, je devais partir. Seulement, le cœur n’y est pas. Je me sens bien ici et je ne veux pas les quitter. Le manque de nouvelle de ma futur hôte à San Pedro de Atacama, se faisant attendre, j’en profite pour demander à la famille si je pouvais passer plus de temps. A ma grande satisfaction, ils acceptent avec cœur. Nous avons courus à l’agence  pour changer la date de mon départ. Je suis heureux de pouvoir rester davantage de temps avec ma copine. Je sens que j’en ai besoin. J’ai envie de la connaître davantage.



Les jours passent dans la plus grande joie. On ne fait rien de spécial. Nous restons juste en famille, se découvrant les uns et les autres, partageant des recettes de cuisine (j’en connais qui ont été subjugué par les Crêpes), riant des bêtises. Parfois les discussions sont plus sérieuses et les larmes s’écoulent le long des joues. Je vie ces moments à 100%. J’ai l’impression d’avoir trouvé quelque chose dans cette maison, mais cela reste encore un peu flou. Néanmoins, je me rends compte d’une chose : je suis heureux. Mon sourire hébété, ne me quitte plus du matin au soir. Lors de mon cocktail de départ : les membres de la famille me font part un à un de ce qu’ils ressentent vis-à-vis de moi. Leurs paroles sont telles, que mon cœur semble vouloir sortir de mon corps. Cela m’a touche à tel point, que j’en suis resté muet.



Aujourd’hui est le jour de départ. Je ne suis pas encore prêt. Tout comme la première fois, mon instinct me conseil de passer encore quelques jours. Après une longue hésitation et une discussion avec ma copine, je demande à ses parents. Ils acceptent. Une nouvelle fois, nous courons à l’agence dans l’espoir qu’il veuille bien m’échanger le billet une seconde fois (théoriquement impossible). Non seulement, cela ne posera pas de problème, mais en plus il me rendre la moitié de mon argent vu que le prix du billet était plus bas. Jour de chance ? Nous nous extasions comme des enfants.



Je passe quelques jours de plus avec ma copine et sa famille. Les heures en leurs compagnie sont plus merveilleuses les unes que les autres. Malheureusement, il faudra bien que mon voyage continue…


mercredi 3 août 2011

Chili : Santiago, le bonheur est dans le pré - 1

Rappelez-vous lors de ma dernière soirée à Santiago, j’avais échangé un baiser au moment de mon départ. Tout au long de mon séjour à Viña del Mar, je ne pouvais arrêter de penser à cet acte de folie. Depuis que mon voyage a commencé, je m’étais promis de ne jamais « adapter » mon voyage en fonction de mes rencontres, encore moins de revenir sur mes pas. Et pourtant, j’hésite. Dois-je faire une croix sur mon séjour dans le nord du Chili, seulement pour connaître le fin de mot de cette histoire ? Et si ce baiser était un message, un signal ? Vous l’avez compris, j’ai craqué, je suis retourné à Santiago pour faire connaissance avec cette personnes…

lundi 1 août 2011

Bolivie : Potosi, dans l´enfer des mines (suite et fin) - 2


Pour continuer notre chemin, nous devons courber le dos, marcher genoux au sol et parfois ramper sur le granite. Nous arrivons à un endroit sacré : el Tio. Il s’agit d’une statue en argile prenant l’apparence du diable. Les miniers viennent y déposer des offrandes (cigarettes, quelques gouttes d’alcools, feuilles de coca etc.) en espérant que l’esprit soit clément et leurs permette de trouver davantage de minéraux. Généralement, ils viennent deux fois par mois (premier et dernier vendredi) et travaillent pour l’occasion 24 heures d’affiler. Notre guide nous fera boire un alcool à 96,8% tel un rite de passage.

Bolivie : Santa Cruz, parmi les cascades de Samaïpata - 4

Avant d’arriver à Santa Cruz, on a cessé de me rabacher : « si tu vas à Santa Cruz, tu dois obligatoirement visiter Samaïpata. Cependant, lorsque j’ai effectué mon enquête, le prix pour une excursion m’avait bien refroidit (un comble lorsque l’on sait qu’il fait plus de 35°Cici). Je réalise un compromis et décide de ne visiter qu’une partie du site (autrement dit, je ne suis pas allée jusqu’au célèbre fort).

Coin pratique :

  • Pour vous rendre à Samaïpata depuis Santa Cruz, il existe un syndicat de taxis collectif qui assure le trajet. Ils ne partent que lorsqu’ils sont pleins. 30 bolivianos pour un trajet d’environ 2 heures.
  • Le trajet en taxi pour se rendre à Las Cuevas depuis Samaïpata coûte 25 bolivianos. A cela, il faut rajouter, l’entrée du parc au prix de 10 bolivianos.
  • Pour le retour à Santa Cruz, si vous vous trouvez dans le village de Samaïpata, aucun problème. Cependant, si vous voulez faire le trajet depuis Las Cuevas, il faut mieux avoir contracté un chauffeur de taxi à Samaïpata au préalable.
  • Prévoir une nuit sur place si vous souhaitez visiter « El fuerte » en plus de « Las Cuevas »

Après un trajet dans un décor luxuriant et magnifique, nous arrivons à Samaïpata. Les maisons sont plus colorées les unes que les autres. Bien que l’endroit soit assurément touristique, les rues conservent un certain charme traditionnel et une ambiance populaire des plus agréables. Samaïpata est l’un des lieux les mieux entretenus qu’il m’ait été donné de voir en Bolivie. On note la réelle volonté de ces habitants de préserver un cadre naturel aussi prestigieux. Après avoir dégusté quelques sublimes salteñas (les meilleurs du pays me dit-on), nous prenons un taxi vers Las Cuevas (pas de temps de prendre des photos de la ville de Samaïpata malheureusement).

Cinq minutes plus tard, un policier arrête notre taxi. Il s’avère que notre chauffeur conduit sans permis. Les forces de l’ordre nous invitent à descendre du véhicule. Au milieu de nul part, nous patientons de longues minutes avant de trouver une autre voiture.



Enfin, nous arrivons aux portes du parc de « Las Cuevas » de Samaïpata. Après avoir payé notre droit d’entrée, nous suivons le sentier principal. L’endroit est fort bien entretenu. Il n’y a pas un déchet qui traine par terre et les arbustes sont taillés à la brindille prête. Sur notre droite, nous apercevons de magnifiques maisons de pierres, s’intégrant parfaitement dans ce décor amazonien surnaturel.






Nous nous engageons dans une montée bien raide, puis très vite parvenons à notre première escale. Une cascade vertigineuse surplombe une plage de sable, le tout enrobé par un paysage digne d’une forêt vierge. La sensation d’avoir trouvé un trésor naturel au milieu du néant est vite troublé par la présence de dizaines de familles. On discute, on mange, on boit et bien sûr on baptise les compagnons récalcitrants à la baignade forcée (j’en ferai d’ailleurs les frais). Une fois de plus la beauté de la nature apaise et émerveille l’être humain.






Après avoir bataillé dans le sable, on me force a réalisé des photos dont les positions sont tirés de revues de mode (il ne faut pas oublier que mon groupe est constitué uniquement de filles !).





Enfin, nous redescendons tranquillement vers une deuxième cascade. Le cadre est tout aussi impressionnant, si ce n’est plus. Nous sommes seuls. La magie amazonienne joue merveilleusement son rôle. On se sent libre et serein.





Bref, une vraie bouffée d’air frais face à l’urbanisation galopante de Santa Cruz.




Bolivie : Santa Cruz, sur un air de musique folklorique - 2

Pour mon 10e anniversaire de voyage (et oui déjà !), je ne pouvais espérer mieux qu’une grande fête traditionnelle Bolivienne : la fête de la Vierge ! Mais avant toute chose, je vais apprendre à mes dépends, quelques détails sociaux culturels lors d’une virée en boîte de nuit.

Coin pratique :

  • Pour participer à une soirée traditionnelle bolivienne, rien de mieux que de connaître des locaux. En tant que seul étranger, il vous sera difficile d’y accéder.

  • Pour simplement sortir, une multitude de boîtes de nuit se trouve dans le 2e anneau de Santa Cruz. Les cruzeños font généralement la fête du jeudi au dimanche. Prix d’une consommation : 20 bolivianos.


Après avoir aidé tout une après midi à la présélection des nouveaux membres de l’association AIESEC, je me dirige vers une exposition sur les nouvelles technologies. Pas bien folichon, nous y découvrons néanmoins les dernières nouveautés en termes d’écran 3D. A la sortie, nous décidons sur un coup de tête de nous rendre en boîte de nuit.


Je me retrouve sur la piste de danse avec cinq amies boliviennes. Encore une fois, la tradition veut que nous dansions deux par deux. Quelque peu gênant lorsque l’on n’est pas habitué. Au cours de la soirée, une fille (extérieur au groupe) m’invite à danser. J’accepte, bien évidemment. Cette décision sera vécue comme un drame social pour le reste de la soirée. En effet, en Bolivie, lorsque l’on vient en groupe, on doit rester avec le groupe. Si l’on danse avec une autre personne, cela est considéré comme une trahison totale. La jeune fille en fera les frais, puisqu’elle s’est fait insulter d’ «  oferecida » (plus ou moins de prostitué). Sur le trajet du retour, j’aurai le droit à un débriefing des plus complets sur la situation. C’est promis, je ne recommencerai pas !


Le lendemain soir, on m’invite à une fête traditionnelle bolivienne : celle de la Vierge. A l’entrée, deux filles en tenu de Caporale m’attendent. Il s’agit de deux des trois boliviennes qui m’ont accueilli lors de mon arrivée à Santa Cruz. Elles ont participé au défilé de l’après midi.



La salle d’extérieur est comble. Les familles délimitent leur territoire festif avec des chaises en plastique placées en cercles. Il est strictement interdit de passer à travers la zone d’une famille tiers sous peine d’être sévèrement réprimandé par la madone (j’en ferai l’expérience en voulant me rendre aux toilettes…). Les boliviens ont revêtu leurs plus beaux habits traditionnels. Je remarque ainsi les différences culturelles des différents départements du pays. C’est vraiment très coloré et digne d’un défilé haute couture tant les personnes sont superbement apprêtées.





Trois scènes de spectacle se trouvent aux différends abords de la salle. Il semblerait que l’on ait le droit à plusieurs concerts. Je ne me trompe pas, puisqu’après le passage de la Vierge, des musiciens commencent à jouer sur du folklore bolivien. Au même moment, le père de famille apporte la première caisse de bière (Sur un total de 8, soit 84 litres de bières pour 8 personnes !). Là encore, j’apprends quelques us et coutumes. Si quelqu’un vous regarde avec le verre tendu, cela signifie que vous devez boire une gorgée avec cette personne. Si on vous tend un verre vide en l’agitant légèrement, vous vous devez de boire entièrement le votre (même si on vient de vous le servir), puis renversez les dernières gouttes au sol pour montrer que vous avez remplie votre devoir. A ce rythme là, ce sont des litres de bière que je vais devoir ingurgiter !



Au fur et à mesure de la soirée, les frontières familiales se défont. On se mélange entre différentes origines en venant offrir de la bière. Pour ma part, étant le seul étranger sur plusieurs centaines de personnes, je semble être une curiosité. On me jette des clins d’œil de toutes part et on m’invite à boire (toujours plus). Je me refuse à entrer dans les autres cercles familiaux, de peur de faire faux pas et de déshonorer « ma famille ». Qu’importe, on viendra jusqu’à moi. On se montre d’une extrême générosité à mon égard et on ne cesse de m’inviter



La musique ne s’arrête jamais et l’ambiance s’en trouve des plus survoltés. On ne peut s’empêcher de danser, seul, avec des membres de sa famille ou encore de nombreux inconnus venant faire connaissance. Je vis surement l’une des plus belles fêtes depuis le début de mon voyage. Je profite de ce moment jusqu’au petit matin. Tandis que certains corps sont inertes (ah les joies de l’alcool), d’autres continuent à se mouvoir jusqu’aux dernières notes de musique.



Je repars avec des images plein la tête. La Bolivie a montré son plus beau visage ce soir, à travers la culture et la tolérance.

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