Retrouvez chaque mois un bilan mensuel de mon voyage avec
les dépenses détaillées et quelques statistiques. C’est aussi l’occasion
de vous exprimer afin d’améliorer mon blog. Cette
édition comprend l’intégralité du mois d’avril.
C’est avec l’esprit embrumé par la soirée de la veille, que je voyage vers Colonia del Sacramento. Une petite ville située à l’Ouest de l’Uruguay, au charme inégalable.
Nouvelle journée, nouvelle découverte. La maîtresse de maison m’invite à parcourir le quartier de la vielle ville. Une architecture d’époque mélange entre des bâtiments imposants et le charme des ruelles portuaires. Une ambiance calme règne dans les artères de la Ciudade Vieja et laisse un goût de zénitude incomparable.
C’est avec toute la « Saudade » (être triste/être en manque de) brésilienne que je prends l’avion pour une nouvelle destination : l’Uruguay. Dans les airs, je me remémore
les six mois de traverser du Brésil, depuis l’Amazonie jusqu’au terre Gaucha du sud. L’avion atterrit. Je suis toujours, sur une terre Gaucha, mais cette foi-ci avec des personnes qui parlent
espagnol. Dans l’aéroport, je me rends compte que je n’ai toujours pas d’adresse où dormir…
Après près de 180 jours passés dans ce merveilleux pays qu’est le Brésil, voilà que sonne la dernière
étape. Il m’aura fallut parcourir 10 000 kilomètres pour parvenir sur la terre Gaucho : le Rio Grande do Sul. Malheureusement, par manque de temps, je ne peux passer que 2 petits jours
dans la capitale de l’état : Porto Alegre. Sortons les mouchoirs, voici le dernier article sur le Brésil.
Il est malheureusement l’heure de quitter l’île de Santa Catarina que j’ai tant aimé. Un lieu qui ne m’aura pas laissé de marbre et qui s’est avéré l’une des dernières étapes au Brésil,
les plus savoureuses. Heureusement, la fin du voyage à Florianópolis ne s’est pas fait sans un digestif bien piquant.
La décision est prise avec rage et détermination : deux des habitants quittent définitivement la colocation. Après une discussion engagée et un départ soudain, une atmosphère pesante
règne dans la maison. Heureusement, Florianópolis propose une nature telle, qu’il n’est pas difficile de s’évader des situations tristes.
Pour la première fois, mon expérience « vivre chez l’habitant », aurait put tourner au vinaigre. Un soir, l’un des habitants de la maison, s’aperçoit qu’il s’est fait fauché une
somme considérable pour la 4e fois dans la maison. La piste d’un voleur venu de l’extérieur est de suite écartée compte tenu des caractéristiques du vol. Ainsi, le voleur est sans doute parmi nous, au sein de la maison…
Heureux que mon problème de carte bleue se soit solutionné, je quitte São Paulo pour la deuxième fois. De nuit, je traverse l’état du Parana, pour arriver dans celui de Santa Catarina au
petit matin. Me voilà dans une nouvelle région du Brésil : le Sud ! Et contrairement à ce que l’on pourrait penser, il fait assez froid (20°) dans cette contrée. Le bus s’arrête. Je
parts à la découverte d’une nouvelle capitale : Florianópolis. Plus communément appelé l’ « île de la magie », et avec pas moins de 42 plages, on peut facilement comprendre….
C’est avec ma compatriote française que nous entreprenons de découvrir les richesses de Paraty. Malheureusement, la pluie omniprésente, nous a empêché de découvrir les îles magnifiques
situées à proximité de cette petite ville charmante.
Le carnaval de Rio de Janeiro terminé, le corps reposé, il est temps de plier bagage et de découvrir un peu plus l’état du même nom. Après un voyage en bus sans histoire, me voilà à
Paraty, petite ville historique du littoral carioca. Depuis la gare routière, je regarde une énième fois mon téléphone portable. Pas de nouvelles de mon hôte. C’est alors que je décide d’allumer
une cigarette, afin de réfléchir sur l’une des questions existentielles de tout voyageur : « Mais où vais-je donc dormir ce soir ? ».
[Partie 3] Après 4 jours de déhanchement dans les rues de Rio de Janeiro au son de la samba carnaval, mon corps est en proie à une fatigue cruelle. J’ai dû mal à me mouvoir. Ce n’est pas
pour autant que je me laisse abattre. J’ai la chance de pourvoir participé à la plus grande fête au monde. C’est pourquoi, après un demi-litre de café chaud, suivi d’un litre de Red Bull glacé,
[Partie 2] L’heure fatidique est enfin arrivée. Un week end avant le carnaval officiel, quelques dizaines de blocos de Samba déroulent leur soif de musique, dans les rues de Rio de
Janeiro. Les Cariocas, brésiliens, gringos du monde entier et moi-même sommes bien présents pour l’échauffement. Déjà, la déferlante festive se fait sentir. On danse, on rit, on boit dans un
melting pot sans fois ni loi. 5 jours plus tard, c’est l’ouverture officielle du carnaval…
Au Brésil, l’année ne commence pas avec le nouvel an mais bel et bien avec le carnaval. Une fête que l’on attend avec impatience et que l’on prépare tout au long de l’année. Il y a bien
sûr, le célèbre et merveilleux défilé des écoles de Samba, mais le carnaval c’est bien plus. C’est aussi un évènement qui se vit dans la rue. 5 jours sans règles, 5 jours où l’on oubli les problèmes de la vie quotidienne, 5 jours d’émotion…
Qui n’a jamais admiré, à travers sa télévision, les fabuleux défilés du carnaval de Rio de Janeiro ? Qui n’a jamais rêvé, fouler le mythique Sambadrome, et danser sur les rythmes d’une samba endiablée ? Le Brésil, tout entier, se prépare tout au long de l’année à cet évènement d’allégresse et de grâce. La famille de Barra da Tijuca a exaucé l’un de mes vœux les plus chères en venant au Brésil. J’ai défilé dans le Sambadrome, lors de l’ultime répétition générale…
Qui dit Rio de Janeiro, dit samba et carnaval, mais également…dit plages ! Copacabana et Ipanema sont devenus de véritables légendes mondiales. Lorsqu’on parcours la ville, on reste
émerveillé par temps de kilomètres de sables. Rio de Janeiro fait partie de ces mégalopoles urbaines environnées d’eaux, offrant une ambiance et un cachet visuel unique.